Documents de Référence

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Aperçu de kubectl

Kubectl est une interface en ligne de commande qui permet d’exécuter des commandes sur des clusters Kubernetes. kubectl recherche un fichier appelé config dans le répertoire $HOME/.kube. Vous pouvez spécifier d’autres fichiers kubeconfig en définissant la variable d’environnement KUBECONFIG ou en utilisant le paramètre --kubeconfig.

Cet aperçu couvre la syntaxe kubectl, décrit les opérations et fournit des exemples classiques. Pour des détails sur chaque commande, incluant toutes les options et sous-commandes autorisées, voir la documentation de référence de kubectl. Pour des instructions d’installation, voir installer kubectl.

Syntaxe

Utilisez la syntaxe suivante pour exécuter des commandes kubectl depuis votre fenêtre de terminal :

kubectl [commande] [TYPE] [NOM] [flags]

commande, TYPE, NOM et flags sont :

  • commande: Indique l’opération que vous désirez exécuter sur une ou plusieurs ressources, par exemple create, get, describe, delete.

  • TYPE: Indique le type de ressource. Les types de ressources sont insensibles à la casse et vous pouvez utiliser les formes singulier, pluriel ou abrégé. Par exemple, les commandes suivantes produisent le même résultat :

      $ kubectl get pod pod1
      $ kubectl get pods pod1
      $ kubectl get po pod1
  • NOM: Indique le nom de la ressource. Les noms sont sensibles à la casse. Si le nom est omis, des détails pour toutes les ressources sont affichés, par exemple $ kubectl get pods.

En effectuant une opération sur plusieurs ressources, vous pouvez soit indiquer chaque ressource par leur type et nom soit indiquer un ou plusieurs fichiers :

  • Pour indiquer des ressources par leur type et nom :

    • Pour regrouper des ressources si elles ont toutes le même type : TYPE1 nom1 nom2 nom<#>.
      Example: $ kubectl get pod exemple-pod1 exemple-pod2

    • Pour indiquer plusieurs types de ressources individuellement : TYPE1/nom1 TYPE1/nom2 TYPE2/nom3 TYPE<#>/nom<#>.
      Exemple: $ kubectl get pod/exemple-pod1 replicationcontroller/exemple-rc1

  • Pour indiquer des ressources avec un ou plusieurs fichiers : -f fichier1 -f fichier2 -f fichier<#>

    • Utilisez YAML plutôt que JSON, YAML tendant à être plus facile à utiliser, particulièrement pour des fichiers de configuration.
      Exemple: $ kubectl get pod -f ./pod.yaml
  • flags: Indique des flags optionnels. Par exemple, vous pouvez utiliser les flags -s ou --server pour indiquer l’adresse et le port de l’API server Kubernetes.

Avertissement: Les flags indiqués en ligne de commande écrasent les valeurs par défaut et les variables d’environnement correspondantes.

Si vous avez besoin d’aide, exécutez kubectl help depuis la fenêtre de terminal.

Opérations

Le tableau suivant inclut une courte description et la syntaxe générale pour chaque opération kubectl :

Opération Syntaxe Description
annotate kubectl annotate (-f FICHIER \| TYPE NOM \| TYPE/NOM) CLE_1=VAL_1 ... CLE_N=VAL_N [--overwrite] [--all] [--resource-version=version] [flags] Ajoute ou modifie les annotations d’une ou plusieurs ressources.
api-versions kubectl api-versions [flags] Liste les versions d’API disponibles.
apply kubectl apply -f FICHIER [flags] Applique un changement de configuration à une ressource depuis un fichier ou stdin.
attach kubectl attach POD -c CONTENEUR [-i] [-t] [flags] Attache à un conteneur en cours d’exécution soit pour voir la sortie standard soit pour interagir avec le conteneur (stdin).
autoscale kubectl autoscale (-f FICHIER \| TYPE NOM \| TYPE/NOM) [--min=MINPODS] --max=MAXPODS [--cpu-percent=CPU] [flags] Scale automatiquement l’ensemble des pods gérés par un replication controller.
cluster-info kubectl cluster-info [flags] Affiche les informations des endpoints du master et des services du cluster.
config kubectl config SOUS-COMMANDE [flags] Modifie les fichiers kubeconfig. Voir les sous-commandes individuelles pour plus de détails.
create kubectl create -f FICHIER [flags] Crée une ou plusieurs ressources depuis un fichier ou stdin.
delete kubectl delete (-f FICHIER \| TYPE [NOM \| /NOM \| -l label \| --all]) [flags] Supprime des ressources soit depuis un fichier ou stdin, ou en indiquant des sélecteurs de label, des noms, des sélecteurs de ressources ou des ressources.
describe kubectl describe (-f FICHIER \| TYPE [PREFIXE_NOM \| /NOM \| -l label]) [flags] Affiche l’état détaillé d’une ou plusieurs ressources.
diff kubectl diff -f FICHIER [flags] Diff un fichier ou stdin par rapport à la configuration en cours (BETA)
edit kubectl edit (-f FICHIER \| TYPE NOM \| TYPE/NOM) [flags] Édite et met à jour la définition d’une ou plusieurs ressources sur le serveur en utilisant l’éditeur par défaut.
exec kubectl exec POD [-c CONTENEUR] [-i] [-t] [flags] [-- COMMANDE [args...]] Exécute une commande à l’intérieur d’un conteneur dans un pod.
explain kubectl explain [--recursive=false] [flags] Obtient des informations sur différentes ressources. Par exemple pods, nœuds, services, etc.
expose kubectl expose (-f FICHIER \| TYPE NOM \| TYPE/NOM) [--port=port] [--protocol=TCP\|UDP] [--target-port=nombre-ou-nom] [--name=nom] [--external-ip=ip-externe-ou-service] [--type=type] [flags] Expose un replication controller, service ou pod comme un nouveau service Kubernetes.
get kubectl get (-f FICHIER \| TYPE [NOM \| /NOM \| -l label]) [--watch] [--sort-by=CHAMP] [[-o \| --output]=FORMAT_AFFICHAGE] [flags] Liste une ou plusieurs ressources.
label kubectl label (-f FICHIER \| TYPE NOM \| TYPE/NOM) CLE_1=VAL_1 ... CLE_N=VAL_N [--overwrite] [--all] [--resource-version=version] [flags] Ajoute ou met à jour les labels d’une ou plusieurs ressources.
logs kubectl logs POD [-c CONTENEUR] [--follow] [flags] Affiche les logs d’un conteneur dans un pod.
patch kubectl patch (-f FICHIER \| TYPE NOM \| TYPE/NOM) --patch PATCH [flags] Met à jour un ou plusieurs champs d’une resource en utilisant le processus de merge patch stratégique.
port-forward kubectl port-forward POD [PORT_LOCAL:]PORT_DISTANT [...[PORT_LOCAL_N:]PORT_DISTANT_N] [flags] Transfère un ou plusieurs ports locaux vers un pod.
proxy kubectl proxy [--port=PORT] [--www=static-dir] [--www-prefix=prefix] [--api-prefix=prefix] [flags] Exécute un proxy vers un API server Kubernetes.
replace kubectl replace -f FICHIER Remplace une ressource depuis un fichier ou stdin.
rolling-update kubectl rolling-update ANCIEN_NOM_CONTROLEUR ([NOUVEAU_NOM_CONTROLEUR] --image=NOUVELLE_IMAGE_CONTENEUR \| -f NOUVELLE_SPEC_CONTROLEUR) [flags] Exécute un rolling update en remplaçant graduellement le replication controller indiqué et ses pods.
run kubectl run NOM --image=image [--env="cle=valeur"] [--port=port] [--replicas=replicas] [--dry-run=bool] [--overrides=inline-json] [flags] Exécute dans le cluster l’image indiquée.
scale kubectl scale (-f FICHIER \| TYPE NOM \| TYPE/NOM) --replicas=QUANTITE [--resource-version=version] [--current-replicas=quantité] [flags] Met à jour la taille du replication controller indiqué.
version kubectl version [--client] [flags] Affiche la version de Kubernetes du serveur et du client.

Rappelez-vous : Pour tout savoir sur les opérations, voir la documentation de référence de kubectl.

Types de ressources

Le tableau suivant inclut la liste de tous les types de ressources pris en charge et leurs alias abrégés.

(cette sortie peut être obtenue depuis kubectl api-resources, et correspond à Kubernetes 1.13.3.)

Nom de la ressource Noms abrégés Groupe API Par namespace Genre de la ressource
componentstatuses cs false ComponentStatus
configmaps cm true ConfigMap
endpoints ep true Endpoints
limitranges limits true LimitRange
namespaces ns false Namespace
nodes no false Node
persistentvolumeclaims pvc true PersistentVolumeClaim
persistentvolumes pv false PersistentVolume
pods po true Pod
podtemplates true PodTemplate
replicationcontrollers rc true ReplicationController
resourcequotas quota true ResourceQuota
secrets true Secret
serviceaccounts sa true ServiceAccount
services svc true Service
mutatingwebhookconfigurations admissionregistration.k8s.io false MutatingWebhookConfiguration
validatingwebhookconfigurations admissionregistration.k8s.io false ValidatingWebhookConfiguration
customresourcedefinitions crd, crds apiextensions.k8s.io false CustomResourceDefinition
apiservices apiregistration.k8s.io false APIService
controllerrevisions apps true ControllerRevision
daemonsets ds apps true DaemonSet
deployments deploy apps true Deployment
replicasets rs apps true ReplicaSet
statefulsets sts apps true StatefulSet
tokenreviews authentication.k8s.io false TokenReview
localsubjectaccessreviews authorization.k8s.io true LocalSubjectAccessReview
selfsubjectaccessreviews authorization.k8s.io false SelfSubjectAccessReview
selfsubjectrulesreviews authorization.k8s.io false SelfSubjectRulesReview
subjectaccessreviews authorization.k8s.io false SubjectAccessReview
horizontalpodautoscalers hpa autoscaling true HorizontalPodAutoscaler
cronjobs cj batch true CronJob
jobs batch true Job
certificatesigningrequests csr certificates.k8s.io false CertificateSigningRequest
leases coordination.k8s.io true Lease
events ev events.k8s.io true Event
ingresses ing extensions true Ingress
networkpolicies netpol networking.k8s.io true NetworkPolicy
poddisruptionbudgets pdb policy true PodDisruptionBudget
podsecuritypolicies psp policy false PodSecurityPolicy
clusterrolebindings rbac.authorization.k8s.io false ClusterRoleBinding
clusterroles rbac.authorization.k8s.io false ClusterRole
rolebindings rbac.authorization.k8s.io true RoleBinding
roles rbac.authorization.k8s.io true Role
priorityclasses pc scheduling.k8s.io false PriorityClass
storageclasses sc storage.k8s.io false StorageClass
volumeattachments storage.k8s.io false VolumeAttachment

Options de sortie

Utilisez les sections suivantes pour savoir comment vous pouvez formater ou ordonner les sorties de certaines commandes. Pour savoir exactgement quelles commandes prennent en charge quelles options de sortie, voir la documentation de référence de kubectl.

Formater la sortie

Le format de sortie par défaut pour toutes les commandes kubectl est le format texte lisible par l’utilisateur. Pour afficher des détails dans votre fenêtre de terminal dans un format spécifique, vous pouvez ajouter une des options -o ou --output à une des commandes kubectl les prenant en charge.

Syntaxe

kubectl [commande] [TYPE] [NOM] -o <format_sortie>

Selon l’opération kubectl, les formats de sortie suivants sont pris en charge :

Format de sortie Description
-o custom-columns=<spec> Affiche un tableau en utilisant une liste de colonnes personnalisées séparées par des virgules.
-o custom-columns-file=<fichier> Affiche un tableau en utilisant un modèle de colonnes personnalisées dans le fichier <fichier>.
-o json Affiche un objet de l’API formaté en JSON.
-o jsonpath=<modèle> Affiche les champs définis par une expression jsonpath.
-o jsonpath-file=<ffichier> Affiche les champs définis par une expression jsonpath dans le fichier <fichier>.
-o name Affiche uniquement le nom de la ressource et rien de plus.
-o wide Affiche dans le format texte avec toute information supplémentaire. Pour les pods, le nom du nœud est inclus.
-o yaml Affiche un objet de l’API formaté en YAML.
Exemple

Dans cet exemple, la commande suivante affiche les détails d’un unique pod sous forme d’un objet formaté en YAML :

$ kubectl get pod web-pod-13je7 -o yaml

Souvenez-vous : Voir la documentation de référence de kubectl pour voir quels formats de sortie sont pris en charge par chaque commande.

Colonnes personnalisées

Pour définir des colonnes personnalisées et afficher uniquement les détails voulus dans un tableau, vous pouvez utiliser l’option custom-columns. Vous pouvez choisir de définir les colonnes personnalisées soit en ligne soit dans un fichier modèle : -o custom-columns=<spec> ou -o custom-columns-file=<fichier>.

Exemples

En ligne :

$ kubectl get pods <nom-pod> -o custom-columns=NOM:.metadata.name,RSRC:.metadata.resourceVersion

Fichier modèle :

$ kubectl get pods <nom-pod> -o custom-columns-file=modele.txt

où le fichier modele.txt contient :

NOM           RSRC
metadata.name metadata.resourceVersion

Le résultat de ces commandes est :

NOM            RSRC
submit-queue   610995

Colonnes côté serveur

kubectl est capable de recevoir des informations de colonnes spécifiques d’objets depuis le serveur. Cela veut dire que pour toute ressource donnée, le serveur va retourner les colonnes et lignes pour cette ressource, que le client pourra afficher. Cela permet un affichage de sortie lisible par l’utilisateur cohérent entre les clients utilisés sur le même cluster, le serveur encapsulant les détails d’affichage.

Cette fonctionnalité est activée par défaut dans kubectl version 1.11 et suivantes. Pour la désactiver, ajoutez l’option --server-print=false à la commande kubectl get.

Exemples

Pour afficher les informations sur le status d’un pod, utilisez une commande similaire à :

kubectl get pods <nom-pod> --server-print=false

La sortie ressemble à :

NAME       READY     STATUS              RESTARTS   AGE
nom-pod    1/1       Running             0          1m

Ordonner les listes d’objets

Pour afficher les objets dans une liste ordonnée dans une fenêtre de terminal, vous pouvez ajouter l’option --sort-by à une commande kubectl qui la prend en charge. Ordonnez vos objets en spécifiant n’importe quel champ numérique ou textuel avec l’option --sort-by. Pour spécifier un champ, utilisez une expression jsonpath.

Syntaxe

kubectl [commande] [TYPE] [NOM] --sort-by=<exp_jsonpath>
Exemple

Pour afficher une liste de pods ordonnés par nom, exécutez :

$ kubectl get pods --sort-by=.metadata.name

Exemples : Opérations courantes

Utilisez les exemples suivants pour vous familiariser avec les opérations de kubectl fréquemment utilisées :

kubectl apply - Créer une ressource depuis un fichier ou stdin.

# Crée un service en utilisant la définition dans exemple-service.yaml.
$ kubectl apply -f exemple-service.yaml

# Crée un replication controller en utilisant la définition dans exemple-controller.yaml.
$ kubectl apply -f exemple-controller.yaml

# Crée les objets qui sont définis dans les fichiers .yaml, .yml ou .json du répertoire <répertoire>.
$ kubectl apply -f <répertoire>

kubectl get - Liste une ou plusieurs ressources.

# Liste tous les pods dans le format de sortie texte.
$ kubectl get pods

# Liste tous les pods dans le format de sortie texte et inclut des informations additionnelles (comme le nom du nœud).
$ kubectl get pods -o wide

# Liste le replication controller ayant le nom donné dans le format de sortie texte.
# Astuce : Vous pouvez raccourcir et remplacer le type de ressource 'replicationcontroller' avec l'alias 'rc'.
$ kubectl get replicationcontroller <nom-rc>

# Liste ensemble tous les replication controller et les services dans le format de sortie texte.
$ kubectl get rc,services

# Liste tous les daemon sets, dont ceux non initialisés, dans le format de sortie texte.
$ kubectl get ds --include-uninitialized

# Liste tous les pods s'exécutant sur le nœud serveur01
$ kubectl get pods --field-selector=spec.nodeName=serveur01

kubectl describe - Affiche l’état détaillé d’une ou plusieurs ressources, en incluant par défaut les ressources non initialisées.

# Affiche les détails du nœud ayant le nom <nom-nœud>.
$ kubectl describe nodes <nom-nœud>

# Affiche les détails du pod ayant le nom <nom-pod>.
$ kubectl describe pods/<nom-pod>

# Affiche les détails de tous les pods gérés par le replication controller dont le nom est <nom-rc>.
# Rappelez-vous : les noms des pods étant créés par un replication controller sont préfixés par le nom du replication controller.
$ kubectl describe pods <nom-rc>

# Décrit tous les pods, sans inclure les non initialisés
$ kubectl describe pods --include-uninitialized=false
Note: La commande kubectl get est habituellement utilisée pour afficher une ou plusieurs ressources d’un même type. Elle propose un ensemble complet d’options permettant de personnaliser le format de sortie avec les options -o ou --output, par exemple. Vous pouvez utiliser les options -w ou --watch pour initier l’écoute des modifications d’un objet particulier. La commande kubectl describe est elle plutôt utilisée pour décrire les divers aspects d’une ressource voulue. Elle peut invoquer plusieurs appels d’API à l’API server pour construire une vue complète pour l’utilisateur. Par exemple, la commande kubectl describe node retourne non seulement les informations sur les nœuds, mais aussi un résumé des pods s’exécutant dessus, les événements générés pour chaque nœud, etc.nœud

kubectl delete - Supprime des ressources soit depuis un fichier, stdin, ou en spécifiant des sélecteurs de labels, des noms, des sélecteurs de ressource ou des ressources.

# Supprime un pod en utilisant le type et le nom spécifiés dans le fichier pod.yaml.
$ kubectl delete -f pod.yaml

# Supprime tous les pods et services ayant le label name=<label-name>.
$ kubectl delete pods,services -l name=<label-name>

# Supprime tous les pods et services ayant le label name=<label-name>, en incluant les non initialisés.
$ kubectl delete pods,services -l name=<label-name> --include-uninitialized

# Supprime tous les pods, en incluant les non initialisés.
$ kubectl delete pods --all

kubectl exec - Exécute une commande depuis un conteneur d’un pod.

# Affiche la sortie de la commande 'date' depuis le pod <nom-pod>. Par défaut, la sortie se fait depuis le premier conteneur.
$ kubectl exec <nom-pod> date

# Affiche la sortie de la commande 'date' depuis le conteneur <nom-conteneur> du pod <nom-pod>.
$ kubectl exec <nom-pod> -c <nom-conteneur> date

# Obtient un TTY interactif et exécute /bin/bash depuis le pod <nom-pod>. Par défaut, la sortie se fait depuis le premier conteneur.
$ kubectl exec -ti <nom-pod> /bin/bash

kubectl logs - Affiche les logs d’un conteneur dans un pod.

# Retourne un instantané des logs du pod <nom-pod>.
$ kubectl logs <nom-pod>

# Commence à streamer les logs du pod <nom-pod>. Ceci est similaire à la commande Linux 'tail -f'.
$ kubectl logs -f <nom-pod>

Exemples : Créer et utiliser des plugins

Utilisez les exemples suivants pour vous familiariser avec l’écriture et l’utilisation de plugins kubectl :

# créez un plugin simple dans n'importe quel langage et nommez
# l'exécutable de telle sorte qu'il commence par "kubectl-"
$ cat ./kubectl-hello
#!/bin/bash

# ce plugin affiche les mots "hello world"
echo "hello world"

# une fois votre plugin écrit, rendez-le exécutable
$ sudo chmod +x ./kubectl-hello

# et déplacez-le dans un répertoire de votre PATH
$ sudo mv ./kubectl-hello /usr/local/bin

# vous avez maintenant créé et "installé" un plugin kubectl.
# vous pouvez commencer à l'utiliser en l'invoquant depuis kubectl
# comme s'il s'agissait d'une commande ordinaire
$ kubectl hello
hello world

# vous pouvez "désinstaller" un plugin,
# simplement en le supprimant de votre PATH
$ sudo rm /usr/local/bin/kubectl-hello

Pour voir tous les plugins disponibles pour kubectl, vous pouvez utiliser la sous-commande kubectl plugin list :

$ kubectl plugin list
The following kubectl-compatible plugins are available:

/usr/local/bin/kubectl-hello
/usr/local/bin/kubectl-foo
/usr/local/bin/kubectl-bar

# cette commande peut aussi vous avertir de plugins qui ne sont pas exécutables,
# ou qui sont cachés par d'autres plugins, par exemple :
$ sudo chmod -x /usr/local/bin/kubectl-foo
$ kubectl plugin list
The following kubectl-compatible plugins are available:

/usr/local/bin/kubectl-hello
/usr/local/bin/kubectl-foo
  - warning: /usr/local/bin/kubectl-foo identified as a plugin, but it is not executable
/usr/local/bin/kubectl-bar

error: one plugin warning was found

Vous pouvez voir les plugins comme un moyen de construire des fonctionnalités plus complexes au dessus des commandes kubectl existantes :

$ cat ./kubectl-whoami
#!/bin/bash

# ce plugin utilise la commande `kubectl config` pour afficher
# l'information sur l'utilisateur courant, en se basant sur
# le contexte couramment sélectionné
kubectl config view --template='{{ range .contexts }}{{ if eq .name "'$(kubectl config current-context)'" }}Current user: {{ .context.user }}{{ end }}{{ end }}'

Exécuter le plugin ci-dessus vous donne une sortie contenant l’utilisateur du contexte couramment sélectionné dans votre fichier KUBECONFIG :

# rendre le fichier exécutable executable
$ sudo chmod +x ./kubectl-whoami

# et le déplacer dans le PATH
$ sudo mv ./kubectl-whoami /usr/local/bin

$ kubectl whoami
Current user: plugins-user

Pour en savoir plus sur les plugins, examinez l’exemple de plugin CLI.

A suivre

Commencez à utiliser les commandes kubectl.

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